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Maria Sibylla Merian

 

Note d’intention
Ma première intention est de réaliser une bande desinée sur l’histoire d’une pionnière, artiste, naturaliste et voyageuse.
Ce projet de portrait en bande dessinée sur Maria Sibylla Merian (1647-1717) raconte le grand destin de cette artiste-naturaliste, contemporaine de Louis XIV (1638-1715). Peu connue en France, c’est un personnage important en Allemagne et aux Pays Bas. Elle est considérée comme la fondatrice de l’entomologie allemande et plusieurs édifices portent son nom, on trouve des anciens billets de Deutchmark et des timbres à son éfigie. Les rééditions de ses illustrations continuent aujourd’hui.
Maria Sibylla Merian contrevenait par son amour des insectes au rôle attribué aux femmes de son époque, qui leur permettait certes d’herboriser en toute honnêté, mais non de se pencher sur des «bêtes impures». Le courage, l’endurance et la détermination de cette femme l’aida à tracer son chemin original : elle quitta son mari, se réfugia dans une communauté pieuse qu’elle quitta aussi pour s’installer dans la grande ville d’Amsterdam et étudier les insectes : d’abord dans son environnement immédiat, puis sur un continent étranger.
À 52 ans, âge relativement avancé pour l’époque, elle entreprit avec sa fille cadette un voyage d’études au Surinam (Guyane néerlandaise), en Amérique de Sud, pour explorer plus en profondeur la question de l’origine et de l’évolution des insectes. Quantité d’espèces de plantes médicinales et de papillons tropicaux du Surinam doivent leur découverte à ses représentations.
L’histoire de cette femme voyageant de sa propre initiative à l’aube des «temps modernes», un siècle et demi avant les premières aventurières en crinoline, est absolument unique dans l’Histoire naturelle. La biographie de Maria Sibylla Merian est un témoignage exceptionnel d’accomplissement de soi-même.
 
Maria Sibylla Merian
P i t c h. Au XVIIème siècle, une pionnière de l’entomologie allemande va réaliser les premières études sur la métamorphose des insectes. à 52 ans, âge relativement avancé pour l’époque, elle va entreprendre avec sa fille cadette, un voyage d’étude au coeur de la forêt amazonienne s’affranchissant ainsi de la condition féminine de son époque.
R é s u m é. Au moment où commence l’histoire, Maria Sibylla Merian est sur le point de mourir quelque part au milieu de l’Amazonie. Le lecteur est ensuite ramené plus de 40 ans en arrière et suit le parcours originale de cette jeune femme du XVIIème siècle qui s’interresse à un sujet méprisé à l’époque : l’étude des insectes. Après une formation artistique dans l’atelier familliale de peintre-graveur, elle épouse un élève de son beau-père, elle a deux filles avec lui, mais le quitte suite à des frictions dans son couple et elle se réfugie avec sa mère et ses filles dans une communauté religieuse qu’elle quitte aussi pour prendre un nouveau départ à Amsterdam, capitale commerciale et carrefour des grands esprits au tournant du XVIIIème siècle. Passionnée par son sujet, elle va devenir le première femme entomologiste et fera des découvertes fabuleuses d’abord dans son environnement immédiat, puis en Amérique du sud au Surinam où elle part avec sa fille cadette à une époque où les femmes n’avait pas le droit de voyager sans l’autorisation de leur mari. Au Surinam, elle tisse des liens d’amitiés avec les amérindiens dont l’aide se révèle rapidement plus précieuse que celle des planteurs hollandais obnubilés par la canne à sucre. Son voyage se terminera plus tôt que prévue, car elle attrape une maladie tropicale et manquera de mourir. Elle sera sauvée par la médecine traditionnelle amérindienne. Son voyage initiatique lui ouvrira les yeux sur le monde et son récit deviendra une référence dans l’Histoire naturelle.